映画のブログ, le blog du cinéma: September 2013

Friday, 13 September 2013

«Next Saturday night, we're sending you back to the future!» - Doc

Fiche Technique :

Titre original : Back to the future
Titre français : Retour vers le futur
Réalisateur : Robert Zomeckis
Durée : 116 minutes 
Genre : Science-fiction

Date de sortie : 1985
Synopsis :
Tout commence quand Marty McFly entre chez son ami le Docteur Emmett Brown pour y découvrir son absence. Le téléphone sonne et Marty est surpris d’y entendre son fidèle ami !  Il lui demande d’aller le rejoindre cette nuit-là, à 1h15 du matin dans le parking du centre commercial et raccroche. Cependant, Marty est loin d’avoir la notion du temps… il n’est jamais à l’heure pour ses cours, jamais là à temps pour le souper et parti comme ça l’es, il n’aura même pas le temps d’aller voir son amoureuse, Jennifer, vu que l’«ami» de son père, Biff, à briser la voiture. En se présentant à l’heure au rendez-vous, il sera encore moins dans le temps ! En fait, «Doc» a inventé une machine à voyager dans le temps (à partir d’une DeLaurean) et après un terrible accident, Marty est propulsé 30 ans en arrière… soit en 1955 !
Le langage cinématographique :
Champ :

  • Champ-contre-champ : Après que Marty ait remarqué que la personne qui est assise à côté de lui au Café est nul autre que George McFly, son père, il demande à Marty ce qu’il regarde.
  • Profondeur de champ : Toujours au café, après que Biff ait dit a George de ne plus jamais remettre les pieds là, il y a une profondeur :

  1. Marty qui dévisage George (qui mange ses céréales) au premier plan
  2. Les tables et les personne qui y mange au deuxième plan
  3. Et dehors, Biff et ses amis qui saute dans leur voiture, qu’on voit grâce à la vitrine, au troisième plan.
  • Regard hors champ : Une fois que Marty ait quitté la ferme après s’être téléporté dans le temps, il arrête la DeLaurean et sort de la voiture pour regarder au loin avec une expression découragée.

Plans :
  • Plans descriptifs :

  1. Plan d’ensemble : Après que Jennifer ait donné le numéro de téléphone de sa grand-mère, Marty arrive dans son quartier à l’aide d’une voiture. On a fait un plan de grand ensemble sur le quartier par la suite.


  • Plans narratifs :

  1. Plan moyen : Au début du film, après que Marty ait programmé l’amplificateur, il se positionne devant celle-ci.
  2. Plan américain : Pendant que Jennifer essaie de convaincre Marty qu’il a des talents en musique, on a fait un plan américain sur eux.
  3. Plan rapproché taille : En 1955, pendant que Marty joue Johnny B. Goode au bal des finissants, le guitariste qui s’était coupé la main appelle quelqu’un pour lui faire «écouter du nouveau son».
  4. Plan rapproché épaule : Après que Marty s’est fait embrasser par sa mère, il s’écrase au fond de la voiture et on le voit que de la tête aux épaules.

  • Plans psychologiques :

  1. Gros plan : Les visages de Marty et de son proviseur prennent toute la place de l’écran quand ils discutent de l’audition de musique
  2. Très gros plan : Pendant quelques secondes, on voit que la main de Marty qui est en train de programmer l’amplificateur au début du film.
  3. Insertion : Juste avant que Marty ne joue sa première note, il brandit un «pic» de guitare dans les airs qui se mets à briller.
  4. Plan subjectif : Après que sa future grand-mère ai présenté le nouveau bébé à Marty, son oncle Joey , on peut se mettre à la place du bébé quand Marty parle de son avenir à celui-ci.

Angles de prise de vue :
  • Vue en plongée : On a fait une vue en plongée sur Marty dans la DeLaurean qui est en train de se faire pourchasser par les libyens dans leur Volkswagen.
  • Vue en contre-plongée : Quand Biff cogne à la portière de la voiture de 1955 de Marty, il est en contre-plongée pour montrer qu’il est puisant. 

Les mouvements de caméra :
  • Panoramique :

  1. Horizontale : Il n’y en a pas dans le film.
  2. Verticale : Au bal, on monte la caméra de des pieds à un George qui danse seul.

  • Traveling :

  1. Avant : Au café, on peut se mettre dans la peau de George qui avance tout doucement vers Lauren et sa bande afin de l’inviter au bal (C’est aussi une vue en subjective)
  2. Arrière : Il y en a pas.
  3. Vertical : Marty arrive à l’ancienne demeure de «Doc» on a fait monté la caméra vers le haut.
  4. Latéral : Dès le tout début du film, pendant qu’on voit le «cast» du film, on défile les inventions de «Doc» en traveling latéral.
  5. Circulaire : Il y a un petit traveling circulaire en contre-plongée quand Marty commence à chanter Johnny B. Goode au bal des finissants.

Cadrer un sujet en mouvement :
On a cadré Marty en mouvement pendant qu’il essaie d’échapper à Biff en skateboard.

Effets visuels :
  • Vue en amorce : Pendant que George essaie de convaincre Marty que ce n’est pas grave si la voiture est brisée, Marty est en amorce.
  • Effet de portail : Il y a une présentatrice de nouvelles à la télévision de «Doc» qui parle d’un vol de plutonium, après qu’elle se soit allumée automatiquement.
  • Effet d’interdépendance : La caméra est pointée vers Biff pendant qu’il conduit et essaie d’attraper Marty en skateboard. Cependant, la caméra est stable.

C’était les seuls éléments présents dans le film. On n’y comptait pas non plus de mouvement optique (zoom), de plan séquence, de plan de grand ensemble, d’overhead shot, d’effet de reflet et de caméra à l’épaule.

Sunday, 8 September 2013

«rawr» - Tyrannosaure Rex

Fiche Technique :
Titre original : Jurassic Park
Titre québécois : le Parc Jurassique.
Réalisateur : Steven Spilberg (d’après le roman de Michael Crichton : Le parc jurassique)
Durée : 127 minutes (environ 2 heures)
Genre : Science-fiction

Date de sortie : 1993
Synopsis :
Deux archéologues, Alan et Ellie, reçoivent la visite inattendue de John Hammond, le président de la compagnie InGen. En effet, en échange de financer leur site archéologique pour les cinq prochaines années, John leur offre de passer un week-end dans son tout nouveau parc d’attraction : Le Parc Jurassique, afin d’y convaincre un avocat pour qu’il accepte son projet. Entre temps, Dennis, un informaticien du parc, accepte de participer à un vol d’embryon de dinosaures de la part d'une compagnie adverse pour réglé ses problèmes financiers. Les deux événements vont se combiné ensemble et vont créer une terrible catastrophe.
Le langage cinématographique du film:

Champ :

  •        Entrée-sortie : On peut compter alors trois entrée à partir de quand Alan entre dans la caravane, entrée de John qui se fait découvrir par Alan et celle de Ellie par la suite.
  •           Champ-contre-champ : Il y  a petite scène de champ-contre-champ quand John Hammond et Malcom discute sur le fait que les dinosaures aurait dût rester disparu, quand la troupe déjeune tous ensemble dans une salle noir, après avoir visité la cage des vélociraptors.
  •         Profondeur de champ : À la mine d’ambre Mano de Dios, après que l’avocat/journaliste soit débarqué de son bateau de bois à l’aide d’un mineur espagnol, on peut remarquer une certaine profondeur :  
  1. Les deux personnages sont au premier plan
  2. La rivière ainsi que le quai sont au deuxième plan
  3. Au loin, on remarque une personne de l’autre côté de la      rivière, c’est le troisième plan.
  •                 Regard hors champ : On sait très bien que Spilberg est un génie à propos des regards hors champ. J’ai même ragé sur le fait qu’il y avait trop de suspense. Il y en avait un même au tout début du film, quand les gardiens se préparaient à recevoir une mystérieuse boîte. Ils regardaient quelque chose au loin, au-delà des arbres sans que l’on sache ce que c’est.


Plans :


  • Plan séquence : Les plans séquence du film sont très courtes, mais on peut très bien les différencier des travelings. Comme par exemple, encore au début du film, quand une grue dépose la mystérieuse boîte sur le quai et qu’il y est écrit le nom du lieu où ils sont, soit Isla Nublar.
  • Plans descriptifs :  
  1. Plan de grand ensemble : Le seul plan de grand ensemble du film est la dernière scène juste avant le générique, quand l’hélicoptère s’en va au loin d’Isla Nublar et qu’on a une belle vue sur l’océan et le ciel. 
  2. Plan d’ensemble : Plusieurs fois dans le film on avait droit à des plans d’ensemble. Sauf que les personnages étaient présents. La seule fois dans le film où on n’y voit pas les personnages, c’est après qu’Alan et les petits-enfants de John arrive devant une clôture électrifié de 10,000 volts, après avoir traversé une vallée. On y voit la clôture de l’autre côté d’où ils sont et les montagnes au loin.

  • Plans narratifs : 
  1. Plan moyen : Très difficile à trouver, vu que c’est un des plans le moins utilisé dans le film. La scène où Dennis cherche ses lunettes dans l’eau après qu’il a tombé d’une mini-falaise (pour essayer des remorqué son jeep pour atteindre le port à temps) en était un. On la cadré de la tête aux pieds et pas seulement sur lui : on voit une bonne partie du décor aussi.
  2. Plan américain : Il y en a un quand Alan et le reste des archéologues sont réunis devant un ordinateur pour y découvrir ce qu’il y a dans le sol, au site archéologique. Le plan se termine exactement à la mi-cuisse de tous les personnages.
  3. Plan rapproché taille : Après que la bande ait vu une vache descendre dans l’enclos des vélociraptors, ils discutent tous ensemble (seul John est face à la caméra) avant d’aller déjeuné.
  4. Plan rapproché épaule : Après un traveling avant, on remarque un employé habiller différemment des autres gardiens et qu’il semble les commandés, au début du film, toujours quand ils reçoivent la boîte mystérieuse.
  • Plans psychologiques : 
  1. Gros plan : Le visage terrifié d’Alan puis celui de Malcom qui regardent le T-Rex «joué» avec la jeep de visite des petits-enfants de John. On voit un visage à la fois.
  2. Très gros plan : On revient encore au début du film, quand le «commandant» des autres employés essaie de sauver un gardien qui est la proie d’un des raptors. On a fait un très gros plan sur sa bouche.
  3. Insertion : Une insertion c’est un très gros plan sur un objet. Notamment quand on fait un très gros plan sur l'eau qui «tremble» dans un verre qui signale l'arrivé du majestueux Tyrannosaure Rex
  4. Plan subjectif : Un plan subjectif est quand la caméra prend la place des yeux d’un des personnages. Comme par exemple, juste avant que les jeeps commencent la visite, on peut se mettre dans la peau d’Alan qui est assis derrière et qu’on voit les portes ainsi que le logo en anglais du Parc Jurassique s’ouvrit. On a pu facilement reconnaître que c’était lui avec le tableau de bord à l’avant ainsi qu’Ellie qui est assise à l’avant (on ne voit que sa manche de chemise).

Angles de prise de vue :

  • Vue en plongée : Pendant la visite du Parc, on fait un arrêt devant l’enclos du T-rex. On voit les jeeps qui s’arrêtent et on fait un petit traveling arrière pour montrer les lumières de l’enclos électrifié. Une vue en plongée symbolise aussi la faiblesse d’un personnage. Donc on a le sentiment que tout le monde est faible face au T-Rex. 
  • Vue en contre-plongée : Au tout début du film, plusieurs employés répètent : Attention ! Faîtes attention ! Quand la boîte va se déposer sur le sol. Par cette vue en contre-plongée, on a le sentiment qu’on n’a pas seulement focusé sur une simple boite,
  • Overhead shot : Les scènes où il y a un overhead shot sont rare. Mais on pourrait qualifier le moment où les jeeps passent les portes du Parc Jurassic l’un d’eux.


Les mouvements de caméra :

  • Panoramique : 

  1. HorizontaleOn peut sentir que la caméra a bougé sa «tête» de gauche à droite quand Dennis enroulait une corde de fer autour d’un arbre et qu’on a vu les pattes d’un dinosaure passé devant.
  2. VerticalIl y en avait aucun dans le film.


  • Traveling

  1. AvantAprès qu’on a vu de l’eau bougé dans une empreinte de patte et qu’on avance vers Malcom pendant qu’il réalise que le T-Rex arrive. 
  2. ArrièreIl y en a un pendant qu’Alan et les petits-enfants sont dans un arbre et qu’ils discutent avant dans de dormir. 
  3. Vertical La caméra descend en même temps que l’hélicoptère qui est en train d’atterrir (on voit une cascade derrière). 
  4. Latéral Quand qu’un personnage qui répond au prénom de «Dodson» se dirige vers Dennis dans un restaurant à San Jose. 
  5. CirculaireIl y en avait aucun dans le film.


C’était les seuls éléments présents dans le film. On n’y comptait pas non plus de mouvement optique (zoom) et de caméra à l’épaule.

Critique : 
Évidement, c’est un film de Spilberg… alors c’est bon d’avance. Dès les premiers instants du film j’ai embarqué dedans. Je me demandais trop de fois : «mais qu’est-ce qui se passe ?» à cause des nombreux hors-champs. Aussi, je ne m’attendais point à la fin du film. Je m’attendais à la belle fin romancer d’un film américain, mais non ! Merci Spilberg de nous offrir enfin un film sans ce cliché… enfin, tous ses films sont ainsi ! Si Jurassic Park n’avait pas été réalisé par lui (ce qui est le cas pour le troisième film), ça l’aurait été un échec pour introduire la trilogie. Très bon film ! Je tiens à dire aussi que je ne verrai plus jamais les films de la même manière, maintenant que j’ai vraiment analysé un film avec tous ses éléments, surtout celui-ci.